Les élus du TCO ont voté lors du Conseil Communautaire de ce lundi 5 février 2018, la taxe inondation (taxe GEMAPI) applicable à partir de cette année aux contribuables du territoire de la côte Ouest. Voici quelques éclairages sur la nature et l’objectif de cette taxe d’intérêt général pour mieux la comprendre.
L’actualité récente nous l’a encore montré : notre territoire, de par son amplitude et son relief, est très exposé aux risques d’inondation et de glissements de terrain. Le passage du phénomène météorologique Berguitta en ce début d’année a mis l’accent sur la force de l’eau et la vulnérabilité de nombreux secteurs du territoire face à tous les dégâts que l’eau peut causer sur notre environnement. Vous l’avez vu notamment Trois-Bassins et sur Saint-Leu comme le montre la photo ci-dessous.
Et avec l’impact du réchauffement climatique, nous devons anticiper des phénomènes plus dangereux, comme les inondations en métropole ou encore le cyclone Irma à Saint-Barthélémy… L’eau qui est une ressource indispensable peut ainsi s’avérer destructrice dans certaines circonstances.
Il faut savoir que la responsabilité pénale du TCO est engagée en matière de construction et d’entretien des ouvrages. Le TCO a également un rôle très important en matière de maintenance de la qualité de la biodiversité des milieux aquatiques.
En effet, notre territoire constitue l’une des régions de l’île la plus riche en biodiversité des cours d’eau/plans d’eau (un réseau hydrographique de 2 500 km au total), et en zones humides remarquables (telles que la Réserve Naturelle Nationale de l’Étang Saint-Paul).
C’est pourquoi, soucieux de préserver les personnes et les biens, le TCO – désormais compétent en la matière – a décidé d’engager 118,5 millions d’euros jusqu’en 2030 pour lutter contre les inondations et gérer les milieux aquatiques.