En mars 1859, une épidémie de peste et de choléra frappe La Réunion. Dès le 10 avril, le Père Saissac, curé de Saint-Leu, fait publiquement la promesse d’ériger une chapelle en l’honneur de Notre-Dame de La Salette pour que ses paroissiens soient épargnés du fléau. Tout un symbole pour ce prêtre ordonné le jour même de l’apparition de la Vierge à la Salette en Isère, le 19 septembre 1846.
Le saviez-vous ? Saint-Leu miraculeusement épargnée par l’épidémie de peste et de choléra !
Les fidèles de la paroisse et de celles voisines participent activement (main-d’œuvre ou fonds) à la construction. Des matelots bretons se cotisent pour embellir le sanctuaire. Deux mois plus tard, la chapelle est érigée sur le flanc de la colline.
L’épidémie, qui a fait 2 700 morts sur l’île, s’est arrêtée aux portes de la ville. Aucun habitant de Saint-Leu n’en a été victime. Les croyants parlent dès lors de miracle…
Les circonstances de la construction de la chapelle de Notre-Dame de la Salette, puis les miracles qui ont suivi (reconnus par l’Église ou issus de la foi populaire dans ses vertus de guérison) alimentent la ferveur des pèlerins. Près de 100 000 personnes s’y rendent chaque année, dans l’espoir d’obtenir des « grâces ».
Découvrez-en plus encore sur la Salette …
- Les fêtes de la Salette, une tradition depuis 1859
- L’église Sainte-Ruffine
- Une chapelle construite en guise de promesse
- Une organisation dans la tradition
- Des miracles reconnus
- Les coutumes locales
- L’origine de Notre-Dame de la Salette
- Une forte appropriation locale
Et bien plus encore à travers un parcours patrimonial et des illustrations d’époque et contemporaines !
Rendez-vous dans notre rubrique Patrimoine.