Le président du TCO, Emmanuel Séraphin, a eu l’occasion, samedi dernier, de présenter à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, les enjeux de développement de la zone arrière portuaire de l’Ouest.
L’implantation d’une zone économique dédiée de 80 hectares dépasse le Territoire de la Côte Ouest. Il s’agit en effet de la capacité réelle à s’organiser pour offrir un port et un arrière-port, référencé sur les grandes routes commerciales maritimes de l’Europe, d’Afrique et d’Asie.
Si cette zone arrière portuaire est pour demain une réponse autour d’un hub import/export moderne, intégré et structuré, elle engendra de nouvelles implantations économiques, à forte valeur ajoutée autour du Grand Port de La Réunion.
La très grande majorité des surfaces localisées dans les espaces du TCO est consacrée à la fonction logistique, y compris les activités de transformation des marchandises importées pour les « customiser » – les adapter, vis-à-vis des besoins des utilisateurs intermédiaires ou finaux. Ainsi, une des questions centrales du nouvel arbitrage spatial suscité par la mise en chantier de la zone arrière portuaire de l’Ecocité tropicale insulaire concerne la libération des emprises foncières nécessaires à la chaîne d’approvisionnement, afin de pouvoir les aménager et les mettre à disposition de l’économie réunionnaise.
Les conditions de réussite du développement de la Zone arrière portuaire de l’Ouest :
• Un projet d’aménagement partagé entre Etat, Collectivités, Entreprises ;
• Une bonne articulation de la ZAP avec les autres zones d’activités économiques ;
• Choix des activités stratégiques à implanter, notamment une chaîne logistique.
A ce jour, le TCO dispose d’environ 42 % de la superficie totale des zones d’activités de La Réunion.