Acteur impliqué dans la gestion des ports et de l’ouverture de notre île sur la mer, le TCO est particulièrement sensible à la pollution marine qui affecte les côtes de l’île Maurice. Les dégâts provoqués par l’échouage du Wakashio sont déjà importants et le risque d’une catastrophe écologique majeure semble se profiler. Nous sommes tous concernés.
Tous les moyens nécessaires doivent être mobilisés pour éviter le pire.
Je me félicite que l’aide de la France ait pu se déployer à partir de La Réunion et que joue pleinement la solidarité vis à vis de l’île sœur.
S’agissant de notre île, une réflexion doit être menée sur les conditions de transit des vraquiers ou des pétroliers, vecteurs potentiels de pollution, dans notre voisinage.
D’ores et déjà, toutes les mesures de prévention doivent être prises par les autorités.
Sur le fond, tant que les économies seront dépendantes des hydrocarbures, nous serons exposés à des périls écologiques, mettant en danger la biodiversité.
Pour l’instant, l’heure est à la solidarité et à la mobilisation pour éviter le scénario catastrophe.
Emmanuel Séraphin, Président du TCO