Au secours, les déchets nous envahissent !

Mardi 30 avril, nous sommes partis au Port pour visiter le Centre de Tri de Cycléa.

Les agents nous ont aussitôt accueillis et expliqué les consignes de sécurité : rester grouper, ne pas courir, ne pas crier, ne pas toucher aux machines et au tapis roulant.

Nous avons alors mis l’équipement de sécurité : un gilet, une charlotte et un masque.

Paré pa paré ?

Dans l’usine, il y avait beaucoup de bruit. Nous avons vite compris l’utilité de notre masque. Il y a de quoi se sentir mal !

Nous avons d’abord découvert une montagne de déchets rapportés par les camions poubelles qui collectent les bacs jaunes. A chaque déchargement, un agent contrôle qu’il n’y ait pas d’animaux morts ou de déchets dangereux.

Puis les déchets sont chargés par un tracto-pelle dans une trémie doseuse qui permet de séparer un peu les déchets écrasés dans la benne. Les déchets commencent alors leur voyage sur un tapis roulant.

Dans une première salle, des employés retirent les gros déchets et ouvrent les sacs plastique. A ce moment du tri, nous avons appris que plus de 40% des déchets du bac jaune étaient refusés et repartaient à l’enfouissement ! Que de gaspillage d’énergie et de travail ! Il faut vraiment faire attention à ce que l’on met dans notre bac jaune !

Le tapis roulant passe alors sous un gros aimant, appelé l’overband, qui retire tous les déchets métalliques comme les canettes et les boites de conserve. Ces métaux sont alors écrasés en cube et envoyés dans une entreprise de la Réunion pour être valorisés.

Sur un crible vibrant, les bouteilles en plastique et les papiers et cartons sont séparés sur deux tapis différents.

Dans la salle de tri, les ouvriers sont très occupés à trier les différentes matières à recycler : le plastique, le papier et le carton.

Chaque matière est stockée dans des alvéoles séparées avant d’être écrasée dans une presse à balles sous forme de gros cubes, appelés balles.

Chaque balle est contrôlée, pesée et étiquetée.

Puis elles sont chargées dans un conteneur avec leur étiquette.

Finalement, un camion transporte ces conteneurs vers les bateaux du port avant d’être exportés en Asie.

Là-bas, des pays transforment et réemployant ces matières qui serviront à fabriquer de nouvelles marchandises.

Nous sommes très contents de cette visite. Nous avons bien compris ce que devenait notre tri, mais devant cette montagne de déchets, nous restons convaincus que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! Merci pour la nature !