La biodiversité et les graines voyageuses au jardin botanique des Mascarins. Article des CE2/CM1 de GERVAIS BARRET.

24 janvier 2022
Ecole Elémentaire Gervais Barret↗

Cet article a été écrit par les élèves accompagnés de leurs enseignants, dans le cadre des projets Lékol’O - Réduisons nos déchets organiques sur le territoire de la côte Ouest.
×

Née de l’activité volcanique, l’île de la Réunion a surgi en plein océan Indien il y a moins de 3 millions d’années. Au cours de ces millénaires, cette terre vierge a été colonisée par de nombreuses espèces de plantes venues de très loin, sans intervention humaine.

mon encyclopédie de la Réunion.

Comment sur cette île volcanique, les plantes sont-elles apparues ? Les graines ont voyagé sur des centaines de kilomètres d’océan avant de s’installer sur l’île. Ces graines ont dû s’adapter à de nouvelles conditions de vie, d’autres ont évolué pour donner de nouvelles espèces dites endémiques.

Avec la classe de CE2/CM1, nous étions au jardin botanique des Mascarins, où nous avons pu observer la biodiversité de ce jardin.

En particulier la collection Réunion qui représente ce que devait être la forêt semi-sèche des bas de l’ouest, il y a plus de 400 ans avant l’arrivée de l’Homme. Cette collection, riche de plus de 50 espèces endémiques (se dit d’une plante indigène qui s’est cantonnée naturellement sur un territoire précis et s’est modifiée génétiquement jusqu’à devenir une nouvelle espèce) dont la majorité sont menacées d’extinction. Nous avons appris à identifier des arbres endémiques grâce au vocabulaire de description botanique de la plante. Nous avons observé toutes les parties de la feuille.

Nous avons observés les arbres endémiques dans la collection Réunion du jardin botanique des Mascarins. Ces arbres sont menacés d’extinction car il y a la destruction de leur milieu naturel par les incendies et l’urbanisation, l’introduction par l’Homme d’animaux herbivores et surtout les prélèvements inconsidérés par les tisaneurs.

Au jardin botanique des Mascarins, les jardiniers utilisent le paillage qui consiste à recouvrir le sol avec les matériaux d’origine végétale du jardin. Après élagage des arbres, ils les broient dans une machine puis récupèrent les copeaux de bois et les étalent sur le sol. Le paillage permet de limiter l’évaporation et la pousse des mauvaises herbes.

Nous avons observé la collection Verger: Ces fruits ont été introduits sur l’île par l’homme voyageur.

Nous avons observé la collection palmier:

Nous avons observé la collection des succulentes:

Nous avons observés la collection orchidées et fougères:

La menace sur la biodiversité:

le papillon Salamis augustina Boisduval

Le papillon

Sa chenille

sa chrysalide

 

Le papillon diurne endémique de La Réunion Salamis  augustina Boisduval, est un des plus rares papillons de La Réunion. C’est une espèce protégée par arrêté ministériel, car elle est en voie d’extinction. Sa fragilité provient de la raréfaction de son unique plante hôte pour ses chenilles, le Bois d’Ortie. La disparition de cette plante très rare, qui est endémique de La Réunion, est due uniquement à l’action de l’homme qui l’a donnée comme nourriture aux cochons pendant des dizaines d’années. Si cette plante disparaît, ce papillon n’y survivra pas.

Au jardin botanique des Mascarins, nous avons découvert l’importance de la biodiversité végétale et nous avons été sensibilisés à la protection des espèces et des milieux qui les abritent.

 

 

 

Ecole Elémentaire Gervais Barret
Le Port

Les p’tits plantèrs ékolos de Gervais Barret