Ce mardi 30 avril, nous avons accueilli Amandine, ingénieur agronome, qui nous a expliqué ce que regroupe le mot biodiversité.
C’est d’abord la diversité des être vivants ; les animaux, les plantes, les champignons, les virus, les microbes. Il ne faut pas oublier aussi les êtres humains qui font aussi partie des êtres vivants.
C’est aussi la diversité des habitats, c’est à dire des milieux naturels dans lesquels vivent les êtres vivants. Ainsi, les baleines vivent dans les océans, les singes dans les forêts, les ours polaires sur la banquise…
Enfin, nous avons compris que dans chaque habitat, les espèces sont dépendantes les unes des autres. Les herbivores ont besoins des plantes pour se nourrir, les carnivores dépendent des herbivores pour se nourrir également. Ce sont les chaines alimentaires.
Dans notre potager, nous avons déjà observé la présence de nombreux petits animaux qui se nourrissaient soit de plantes soit d’autres petits animaux. Par exemple, les pucerons parasitaient nos pieds de poivrons ou d’oignons, mais des coccinelles mangeaient aussi les pucerons. Les fourmis profitaient de la présence de cochenilles qui sucent la sève des plantes et produisent du miellat dont se nourrissent les fourmis. Les vers de terre creusent des tunnels dans le sol, permettant à l’eau de s’infiltrer jusqu’aux racines des plantes. En mangeant les déchets organiques en surface, les vers de terre rapportent les nutriments jusqu’aux racines qui vont apporter la nourriture pour les plantes.
Les relations des êtres vivants dans le potager
Nous avons essayé de représenter en images toutes ces relations entre les espèces du potager.
Puis Amandine nous a proposé de représenter les relations des êtres vivants de l’océan.
Ce qui nous a donné une deuxième affiche où chacun a pu partager ses idées sur les dépendances des plantes et des animaux marins.
Les relations des êtres vivants dans l’océan
Enfin, nous avons compris que toutes ces relations entres les êtres vivants sont fragiles. Les activités des hommes peuvent perturber tous ces équilibres. Par exemple, marcher sur le corail peut le casser et donc le tuer, jeter des plastiques dans la mer est très dangereux pour les animaux qui les mangent…Certains comportements peuvent même mettre en danger de disparition certaines espèces, comme mettre le feu à la forêt ou polluer les lagons. A la Réunion, en coupant la forêt, beaucoup d’espèces endémiques ont disparu à tout jamais comme les perroquets, les tortues terrestres, le solitaire…
les perturbations de l’homme dans l’océan
L’homme faisant partie de la biodiversité, nous devons protéger les animaux, les plantes et leurs habitats car c’est grâce à la nature que les hommes peuvent respirer, se nourrir, construire leur maison, s’habiller.
Alors pour vivre bien et mieux, prenons soin de tout le vivant qui nous entoure.
